Avis d’Experts

DoctorsL’aspartame fait partie des ingrédients alimentaires les plus exhaustivement étudiés et il a été testé dans plus de 100 études scientifiques avant l’approbation de la FDA en 1981. Les études ont été menées en laboratoire chez des animaux et des humains, y compris nourrissons, enfants, adultes sains, femmes allaitant, personnes diabétiques, personnes obèses et personnes porteuses de la maladie génétique rare de la phénylcétonurie (PCU). En plus de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, le Comité mixte d’experts des additifs alimentaires (JECFA) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Food and Agriculture Organization (FAO), le Comité scientifique de l’alimentation humaine (CSAH) de l’Union européenne et les agences réglementaires de plus de 100 pays ont examiné l’aspartame et ont trouvé que son utilisation était sans danger.

L’Association américaine de diététique (American Dietetic Association, ADA) a récemment mené une analyse systématique de la littérature scientifique existante se rapportant à l’aspartame et a conclu que « la consommation d’aspartame n’est pas associée à des effets indésirables dans la population générale. Des études n’ont trouvé aucune preuve d’un effet de l’aspartame sur un large éventail d’effets indésirables, notamment des réactions d’hypersensibilité, des concentrations sanguines de méthanol ou de formiate élevées, des cancers hématopoïétiques ou cérébraux. Les changements neurologiques analysés comprenaient la fonction cognitive, les convulsions, les maux de tête et les variations au niveau de la mémoire et de l’humeur. »

YogurtSuite à l’approbation de l’aspartame, de vastes recherches plus poussées ont été menées sur l’aspartame et viennent appuyer son innocuité pour la population générale. En fait, l’aspartame a été testé depuis plus trois décennies, dans plus de 200 études, avec toujours le même résultat : l’aspartame est sans danger.

En 2007, une évaluation étendue de l’innocuité sur plus de 500 études liées à l’aspartame, « Aspartame : une évaluation de l’innocuité fondée sur les taux d’utilisation actuels, les réglementations et les études toxicologiques et épidémiologiques » a été publiée dans Critical Reviews in Toxicology. « Le panel d’experts a conclu que l’aspartame est un édulcorant sans danger, qui a été étudié de manière exhaustive et qui peut aider à réduire le contenu calorique de nombreux aliments », a déclaré Dr Berna Magnuson, principal auteur de l’analyse, scientifique senior, consultante réglementaire pour Cantox Health Sciences International et professeure adjointe de l’Université des sciences nutritionnelles de Toronto. Le panel a conclu en outre que les taux d’aspartame trouvés dans le régime alimentaire humain ne posent aucun problème pour la santé ; il n’existe pas de lien crédible entre l’aspartame et les pathologies liées au système nerveux et au comportement, ou tout autre symptôme ou maladie ; et il n’existe pas de preuve indiquant une toxicité génétique, ni de preuve crédible de cancérogénicité, ni aucune preuve pour soutenir un lien associant l’aspartame et le développement de l’obésité.

 

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Analyse de l’aspartame

Pour plus d’informations sur l’aspartame et les commentaires des gouvernements et organisations de santé indépendantes à propos de l’aspartame, veuillez consulter :

Organisations scientifiques et professionnelles
Association de la recherche sur la maladie d’Alzheimer
Académie américaine des médecins généralistes
Société américaine de recherche sur le cancer
Conseil américain sur la science et la santé
Association américaine du diabète
Association américaine de diététique
Association américaine sur la maladie cardiaque
Fondation de l’asthme et des allergies d’Amérique
British Medical Journal (éditorial)
Association canadienne du diabète
Diabète Royaume-Uni
Fondation du Lupus d’Amérique
Massachusetts Institute of Technology
Clinique Mayo
Société de la sclérose en plaques du Canada
Fondation de la sclérose en plaques
Institut national du cancer
Société nationale de la sclérose en plaques
Fondation nationale de la maladie de Parkinson
La fondation Nemours
Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et des Aliments du Royaume-Uni (MAFF)
Centre d’information du consommateur des États-Unis

Autorités réglementaires
Ministère de la Santé brésilien
Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)
Santé Canada
Normes alimentaires de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande (FSANZ)
Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA)
Autorité de sécurité sanitaire des aliments de Nouvelle-Zélande (NZFSA)
Comité scientifique de l’alimentation humaine de la Commission européenne
Agence des normes alimentaires du Royaume-Uni
Food and Drug Administration (FDA) américaine
Centre pour la sécurité alimentaire et la nutrition appliquée de la FDA américaine
Citations spécifiques des autorités réglementaires

Points forts de l’aspartame :

L’Autorité européenne de sécurité des aliments reconfirme l’innocuité de l’aspartame
En 2009, après l’analyse de la deuxième étude de la fondation européenne Ramazzini (European Ramazzini Foundation, ERF) concernant l’aspartame et son potentiel cancérogène, l’EFSA a conclu : « Il n’y a aucune indication de potentiel génotoxique ou cancérigène de l’aspartame et aucune raison de réviser la dose journalière acceptable (DJA) précédemment établie pour l’aspartame à raison de 40 mg/kg de poids corporel. »

Fiche d’information sur l’aspartame de l’Autorité pour la sécurité alimentaire d’Irlande
L’Autorité pour la sécurité alimentaire d’Irlande soutient l’innocuité de l’aspartame dans le cadre de sa « Fiche d’information sur l’aspartame » de 2009. La fiche d’information remarque : « L’innocuité de l’aspartame a été étudiée de manière extensive au fil des années et les experts mondiaux s’accordent à dire que l’utilisation de l’aspartame est sans danger. »

Bibliothèque d’analyse des preuves (Evidence Analysis Library, EAL) de l’Association américaine de diététique
L’Association américaine de diététique (American Dietetic Association, ADA) a récemment mené une analyse systématique de la littérature scientifique existante se rapportant à l’aspartame et a conclu que « la consommation d’aspartame n’est pas associée à des effets indésirables dans la population générale. Des études n’ont trouvé aucune preuve d’un effet de l’aspartame sur un large éventail d’effets indésirables, notamment des réactions d’hypersensibilité, des concentrations sanguines de méthanol ou de formiate élevées, des cancers hématopoïétiques ou cérébraux. Les changements neurologiques analysés comprenaient la fonction cognitive, les convulsions, les maux de tête et les variations au niveau de la mémoire et de l’humeur. » L’EAL a ensuite conclu que l’aspartame n’affecte pas l’appétit ou la quantité de nourriture ingérée.

La Food and Drug Administration affirme l’innocuité de l’aspartame
En 2007, la FDA a analysé la première étude de l’ERF et a conclu que les données de l’étude qui ont été mises à sa disposition par la fondation européenne Ramazzini (ERF) « ne semblent pas appuyer les résultats liés à l’aspartame rapportés par l’ERF ». La FDA a ajouté : « Ces données ne fournissent pas de preuves pour modifier la conclusion de la FDA indiquant que l’utilisation de l’aspartame est sans danger ».

Critical Reviews in Toxicology
Magnuson et al (2007) ont mené la plus large analyse exhaustive des données relatives à l’aspartame à ce jour. Des experts dans les domaines de la toxicologie, l’épidémiologie, la biostatistique, le métabolisme, la pathologie, la neurologie et la pédiatrie ont passé neuf mois à examiner plus de 500 études sur l’aspartame. Des études revendiquant un lien entre la consommation d’aspartame et le gain de poids faisaient partie de l’analyse. Suite à leur critique des données relatives à l’aspartame, les chercheurs ont conclu : « L’aspartame est un édulcorant à haute intensité bien caractérisé, étudié de manière exhaustive, qui possède un long passé d’utilisation sans danger dans les denrées alimentaires et peut aider à réduire le contenu calorique d’une large variété d’aliments ».

Institut national du cancer
Une étude épidémiologique de l’Institut national du cancer confirme les précédentes conclusions de l’étude indiquant qu’il n’y a pas de lien entre la consommation d’aspartame et les leucémies, les lymphomes et les tumeurs cérébrales. L’étude évaluait approximativement 500 000 hommes et femmes âgés de 50 à 69 ans au cours d’une période de cinq ans. Les chercheurs ont trouvé (comparativement à ceux qui ne consommaient pas d’aspartame) qu’il n’y avait pas de preuve d’un risque accru de leucémies, de lymphomes et de tumeurs cérébrales parmi les personnes prenant de l’aspartame. Les chercheurs rapportent : « Nos résultats de cette étude épidémiologiques suggèrent que la consommation de boissons contenant de l’aspartame n’augmente pas le risque de malignités hématopoïétiques ou cérébrales ».

L’Association canadienne du diabète confirme l’innocuité de l’aspartame
L’Association canadienne du diabète soutient l’innocuité de l’aspartame dans le cadre de son « Analyse technique du Comité national de nutrition de l’Association canadienne du diabète : édulcorants intenses non nutritifs dans le cadre de la prise en charge du diabète » publiée dans le Canadian Journal of Diabetes. Le rapport remarque : « Son [celle de l’aspartame] innocuité a été confirmée plus avant dans des études menées chez plusieurs sous-populations de sujets, notamment : nourrissons en bonne santé, enfants, adolescents et adultes ; personnes obèses avec ou sans diabète ; femmes allaitant ; et individus hétérozygotes pour la maladie génétique de la phénylcétonurie (PCU), ayant une capacité accrue pour métaboliser la phénylalanine ». Le rapport indique par ailleurs : « On ne dispose pas à l’heure actuelle de preuves scientifiques soutenant les effets négatifs sur la santé qui ont été imputés à l’aspartame ».

Santé Canada réaffirme l’innocuité de l’aspartame
Santé Canada déclare : « …Avant d’accorder toute considération à l’autorisation d’utiliser de l’aspartame dans les aliments au Canada, les fonctionnaires de Santé Canada ont évalué une gamme étendue de tests toxicologiques effectués en laboratoire sur des animaux et, depuis l’enregistrement de son utilisation, ils ont examiné les résultats d’un certain nombre d’études cliniques menées sur la personne humaine. Il n’y a pas de preuve suggérant que la consommation d’aliments contenant cet édulcorant, selon les dispositions des Règlements sur les aliments et drogues et dans le cadre d’un régime alimentaire bien équilibré, pourrait poser un danger pour la santé des consommateurs. »

L’Autorité européenne de sécurité des aliments reconfirme le certificat de bonne santé de l’aspartame
L’Autorité européenne de sécurité des aliments, le Comité scientifique de l’alimentation humaine (CSAH) de la Commission européenne, a reconfirmé le certificat de bonne santé de l’aspartame suite à une analyse exhaustive de l’innocuité de l’édulcorant. « Le comité a conclu que, selon son analyse de toutes les données sur les animaux et la personne humaine disponibles à ce jour, il n’y a pas de preuve suggérant le besoin de réviser le résultat… » de la précédente approbation de l’innocuité de l’aspartame. Le CSAH est un groupe indépendant constitué d’experts scientifiques, qui conseille la Commission européenne sur les questions de sécurité alimentaire ; son rapport sur l’aspartame a été publié le 10 décembre 2002.

Agence des normes alimentaires du Royaume-Uni
Le 18 décembre 2002, l’Agence des normes alimentaires du Royaume-Uni (Food Standards Agency, FSA) a diffusé une déclaration annonçant que « l’Agence soutient les conclusions de l’analyse exhaustive et opportune du comité [Comité scientifique de l’alimentation humaine] de l’innocuité de l’édulcorant [aspartame] ».

L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) soutient l’innocuité de l’aspartame
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a rapporté une étude de deux ans menée par le Comité d’experts français sur les arômes, les additifs alimentaires et les auxiliaires technologiques, et elle a confirmé encore une fois l’innocuité de l’aspartame. On avait demandé à l’AFSSA d’analyser un lien prétendu entre l’aspartame et les tumeurs cérébrales. Le rapport, publié le 7 mai 2002, indiquait : « En conclusion, l’AFSSA considère que l’état actuel des connaissances scientifiques ne permet pas d’établir un lien entre l’exposition à l’aspartame et les tumeurs cérébrales chez les humains ou les animaux. »

Le magazine des consommateurs de la FDA (mai-juin 2002) confirme l’innocuité de l’aspartame
La FDA considère que l’aspartame est l’un des additifs alimentaires les plus étudiés et testés de la manière la plus exhaustive que l’agence n’ait jamais approuvés. Plus de 100 études toxicologiques et cliniques analysées par l’agence confirment que l’aspartame est sans danger pour une utilisation dans la population générale.